Histoire de proparis – un modèle de réussite depuis 1957

Le 20 décembre 1957, l’Union suisse des arts et métiers crée la Fondation générale pour la prévoyance vieillesse et survivants dans les arts et métiers suisses. Cette fondation commune, gérée paritairement, permet très tôt aux petites et moyennes entreprises et à leurs employés d’avoir accès à une prévoyance professionnelle moderne et gérée par des spécialistes. L’intérêt suscité est considérable et, dès la clôture du premier exercice, le bilan est équilibré.

En 1984, la fondation commune est une première fois rebaptisée Fondation commune pour la prévoyance professionnelle dans les arts et métiers suisses. En 2007, à l’occasion de son cinquantenaire, la fondation est à nouveau renommée et devient proparis, contraction des termes latins pro (pour) et paris (par au génitif,  qui signifie égalité des droits, parité).

Aujourd’hui, douze œuvres de prévoyance sont affiliées à proparis, auxquelles adhèrent plus de cinquante associations faîtières issues des secteurs les plus divers des PME suisses. Ces associations faîtières comptent elles-mêmes plusieurs milliers d’entreprises affiliées avec plusieurs dizaines de milliers de personnes assurées.

 

Nos quatre facteurs de réussite:

  • Grâce à son histoire et à ses structures, la fondation collective bénéficie d’un solide ancrage et d’une large assise en Suisse. Cela garantit sa stabilité.
  • proparis dispose d’une structure allégée. Cela accroît son efficience et donne aux personnes assurées la certitude que leur argent est géré avec soin.
  • proparis travaille en étroite collaboration avec des compagnies d’assurance privées et s’assure auprès d’elles. Cela est un gage de fiabilité et de constance.
  • Chez proparis, les partenaires sociaux vivent la parité au quotidien. Cela permet d’élaborer des solutions équilibrées et durables à l’image de proparis. Un engagement typiquement suisse.

2021

Le conseil de fondation renouvelé entame son nouveau mandat de 2021 à 2025 sous les applaudissements:

Mario Fellner, Yannick Egger, Bruna Campanello, Kurt Gfeller, Rolf Frehner, Kathrin Ackermann, Hans-Ulrich Bigler (Président), Aldo Ferrari (Vice-président), Kaspar Bütikofer, Nicolas Leuba, Mathias Regotz. Peter Baeriswyl, Rolf Büttiker, Heinz Oertle, Giusy Meschi et Jürg Rolli ne sont pas sur la photo.

Rotation à la présidence : l’ancien président Aldo Ferrari (à droite) passe à la vice-présidence et l’ancien vice-président Hans-Ulrich Bigler reprend la présidence.

2017

Le conseil de fondation de proparis de 2017 à 2021: Ruedi Hadorn, Mario Fellner (nouveau membre), Peter Baeriswyl, Giusy Meschi, Hans-Ulrich Bigler (vice-président), Kurt Gfeller, Heinz Oertle (nouveau membre), Jürg Rolli, Aldo Ferrari (président), Alois Müller, Bruna Campanello (nouveau membre), Hans Maissen, Rolf Frehner, Kaspar Bütikofer (nouveau membre), Heinrich Nydegger. Nicolas Leuba n’est pas présent sur la photo.
Le logo du jubilé est introduit solennellement!

2016

Malgré un environnement difficile, la 60e assemblée de fondation dresse un bilan positif de l’année 2015. Le nombre d’assurés a légèrement augmenté. Des progrès importants ont également été réalisés dans le cadre de projets centraux.

2015

Passage de pouvoir chez proparis: après de nombreuses années, l’ancien gérant Erhard D. Burri (à d.) transmet fin 2014 ses fonctions à son successeur Michael Krähenbühl.

A partir de l’été 2015, la nouvelle équipe proparis est complète. proparis se présente désormais avec son slogan «Sûre comme la Suisse»

2007

A l’occasion de son cinquantenaire, la Fondation générale tire un bilan très positif d’un demi-siècle d’activités. Son modèle, qui permet de délester des milliers de PME de charges administratives considérables dans le pays, reste même 50 ans après sa création plus que jamais d’actualité. Aucune autre fondation ne constitue de base légale pour l’affiliation d’un nombre illimité d’œuvres de prévoyance dans le domaine des arts et des métiers. La Fondation générale est la plus grande institution de ce type dans le domaine des arts et des métiers. A l’occasion du jubilée, le nom est également changé en «proparis Prévoyance arts et métiers Suisse».

2005

Le président Markus Kündig et le membre du conseil de fondation Hans Rudolf Früh démissionnent. Matthias Schwyter, maître boulanger saint-gallois de 65 ans, devient le nouveau président. Elio Marazzi (58 ans, CP Unia) devient quant à lui vice-président. Pierre Triponez, directeur de l’usam, rend hommage au président du conseil de la Fondation générale qui s’est retiré après 23 ans: «Dans son âme, il est toujours resté un artisan. On pourra dire de Markus Kündig ce que l’on veut, mais il est quand même sacrément malin!»

2004

Nouveau président, nouveau gérant et parité au sein du conseil de fondation. En été, le conseil de fondation est élu organe suprême de la Fondation générale. Au mois de décembre, il est pour la première fois constitué paritairement de huit représentants des employeurs et de huit représentants des employés.

En août, Erhard Burri (54 ans) est élu nouveau gérant de la Fondation générale, succédant ainsi à Emil Bösch

1997

La «Fondation générale pour une prévoyance professionnelle dans les arts et métiers suisses» fête son 40e anniversaire.

1992

Oswald Mezenen transmet la direction à Emil Bösch.

1987

La «Fondation générale pour une prévoyance professionnelle dans les arts et métiers suisses» fête son 30e anniversaire.

1985

Malgré bien des turbulences, la LPP entre en vigueur: Dernière ligne droite pour la LPP, qui entre en vigueur le 1er janvier 1985. Les institutions de prévoyance font face à des problèmes de mises en application: de nombreuses dispositions d’exécution sont édictées durant cette année. Le procès-verbal fait état d’un «volume de travail particulièrement élevé». La Fondation générale emploie par moments jusqu’à dix personnes.

1984

A l’automne 1984, la Fondation générale se voit attribuer un nouveau nom: la «Fondation générale pour la prévoyance vieillesse et survivants dans les arts et métiers suisses» devient la «Fondation générale pour une prévoyance professionnelle dans les arts et métiers suisses». Et, logiquement, elle a besoin d’un nouveau logo:

1982

Outre l’adoption de la LPP par le Parlement, deux événements importants marquent l’année 1982 pour la Fondation générale: le 25e anniversaire de la fondation et le changement au sein de la présidence. A 79 ans, Ulrich Meyer-Boller cède le poste de président de la Fondation générale.

1977

La Fondation générale fête ses 20 ans en 1977. Cette structure tant combattue à l’époque, comme l’indique le rapport annuel, est devenue une solide organisation d’entraide. La Fondation générale a servi de modèle à la création de nombreuses autres fondations communes et collectives. 37 organisations commerciales sont affiliées à la Fondation générale; l’effectif des assurés comprend 47 000 personnes, dont plus d’un tiers sont indépendants.

1968

La page de garde du 10e rapport annuel de 1968 tente de transmettre l’idée de croissance et de stabilité.

1963

En 1963, la Fondation générale existe depuis cinq ans. Premier constat: elle répond à un besoin urgent. Elle a vu le jour au bon moment et est devenue indispensable. 10 000 indépendants et 28 000 salariés issus principalement d’entreprises de taille moyenne, petite et très petite n’auraient pas été en mesure de gérer eux-mêmes leur prévoyance

1959

La première assemblée de fondation de la prévoyance professionnelle vieillesse et survivants s’est tenue le 25 novembre 1959. C’est un événement historique important dans le paysage social suisse.

1958

Le premier rapport de gestion en 1958: 38 665,05 francs de frais de gestion pour 28 associations affiliées, dont 8600 francs pour les salaires. La Fondation générale des arts et métiers évolue à petite échelle.

1957

Le 20 décembre 1957 marque le jour de naissance de la «Fondation générale pour la prévoyance vieillesse et survivants dans les arts et métiers suisses». Ulrich Meyer-Boller (54 ans), conseiller national libéral zurichois et président de l’usam, devient le premier président de la Fondation générale. En tant que gérant, Manfred Fink, secrétaire de l’usam, assume la fonction de secrétaire.

1955

Extrait du journal suisse des arts et métiers – une vision devient réalité
Au milieu des années 1950, l’Union suisse des arts et métiers (usam) s’implique de plus en plus dans la politique sociale. La Chambre des arts et métiers, pour ainsi dire le «parlement» de l’usam, renonce à créer une institution d’assurance autonome et charge la direction de l’association «de présenter un rapport et une proposition pour l’introduction d’une assurance complémentaire dans les arts et métiers, dans le sens d’un complément au rapport AVS étatique».